27 septembre, 2011

Jardin des Plantes




Voici une des belles découvertes de mon dernier séjour parisien: le jardin des Plantes. Je n'avais jamais visité ce lieu et ma surprise fut grande en constatant l'immensité et la beauté de cet endroit!





Pour en savoir plus: http://www.mnhn.fr/museum/foffice/tous/tous/guidePratique/lieuxVisiter/LieuxAVisiter/FLieuAVisiter.xsp?AE_ID=214&INFO_ID=21&LIEU_ID=158&MAN_ID=273&SITE_ID=10&idx=6&nav=liste

20 septembre, 2011

Objet non-identifié aux Tuileries


En regardant mes photos de l'hiver dernier, je suis retombée sur cette énigmatique installation. En rentrant, je me suis dis que je ferais des recherches pour savoir de quoi il s'agissait puis ça m'est sorti de la tête. En retombant dessus tout à l'heure, j'ai décidé de sonder le web... Résultats peu concluant... J'ai trouvé quelques images de la chose avec les portes ouvertes, que l'installation avait peut-être un rapport avec la FIAC, mais rien sur le titre ni sur l'artiste? Dommage, quand je suis passée, l'installation était fermée. Elle offrait la possibilité de faire de belles photos. J'ai lu qu'on trouvait à l'intérieur une simple table blanche et que les portes étaient numérotées.

*Ajout, 21 septembre. Grâce à Frédérique, et je la remercie, l'oeuvre est identifiée. Elle est de l'artiste et architecte russe Alexander Brodsky et s'intitule Rotunda II (2010). L'installation était exposée dans le cadre de "Contrepoint, l'art contemporain russe" qui se déroulait d'octobre 2010-janvier 2011.

13 septembre, 2011

Alhambra




Surplombant la plaine fertile, l’Alhambra, long de 720m et large de 220, s’étend sur un contrefort de la sierra Nevada, « comme un énorme vaisseau qui aurait jeté l’ancre entre les montagnes et la plaine » (L. Torres Balbas). La ville palais était autrefois ceinte de remparts renforcés par vingt-trois tours. Dans la partie la plus élevée, l’Alcazaba (la casbah, ou forteresse), ce palais se prolonge vers l’est par la résidence princière des Nasrides, laquelle se compose de plusieurs ensembles de bâtiments des XIVe et XVe siècles dont chacun enclôt une cour intérieure. En avant de cette résidence se trouvait un vaste quartier comportant des logements, des bains, des bâtiments administratifs, des ateliers, des casernes, des écuries, des prisons ainsi que la Monnaie royale et la mosquée. Au nord s’étendent les jardins du Generalife. (p.278, Andalousie, visite guidée, de Brigitte Hintzen-Bohlen).


Son nom vient de l’arabe Qallat al-Hamra qui signifie « la citadelle rouge » et lui a probablement été donné en raison de la couleur du terrain alentour.




L’Alcazaba, forteresse avec la grande tour du Guet (Torre de la Vela).
Mechuar, c’est par ici que l’on pénètre dans la résidence des princes. Dans la partie avant, quatre colonnes de marbres supportent une charpente recouverte d’un épais revêtement de stuc et un plafond plat. Des céramiques mudéjares à décor géométrique ornent le soubassement des murs.
Chambre Dorée (Cuarto Dorado), décorée en style mudéjar au XVIe siècle, est l’une des plus impressionnantes réalisations de l’architecture nasride. Haut de trois étages, il est entièrement couvert de stucs ciselés et dorés, à l’exception des soubassements décorés d’azuleros et de l’encadrement des portes. L’ornementation est composée de motifs végétaux, géométriques et épigraphiques qui s’inscrivent chacun dans les formes géométriques des panneaux, des bordures, des écoinçons et des frises.



La partie la plus élevées de la colline de l’Alhambra est occupée par le Generalife : il s’agit d’un jardin dont le nom provient de l’arabe Jinnah al’Arif (le jardin du Très-Haut, ou encore le Jardin suprême).




La décoration des pièces de l’Alhambra se caractérise en particulier par les nombreuses épigraphes inscrites dans un cadre qui, le plus souvent, surplombe un décor de céramique. Dans l’art islamique, les épigraphes ont la même fonction décorative que les personnages que l’on trouve dans d’autre cultures et elles précisent la destination de la pièce ou l’importance qui lui est accordée. Aussi en trouve-t-on plusieurs sortes : certaines indiquent la date de la construction, le nom de l’architecte ou du commanditaire. d’autres répètent à l’infini des formules telles que : « Seul Allah est vainqueur. » Il y a aussi des inscriptions poétiques qui semblent avoir été spécialement composées pour orner les murs de l’Alhambra et que l’on attribue, pour la plupart, au grand vizir et poète Ibn Zamrak.
Les azulejos aux couleurs brillantes et chatoyantes avec des motifs géométriques à l’aspect exotique deviennent une spécialité de l’Andalousie. Aux XVe et XVIe siècles, le sud de l’Espagne est le principal centre de production de céramique du pays et maintient longtemps encore cette tradition.



Toutes les notes proviennent du livre Andalousie, visite guidée de Brigitte Hintzen-Bohlen, éd. Place des Victoires.

05 septembre, 2011

La planète mode de JPG, De la rue aux étoiles

À mon retour à Montréal, je suis allée faire un tour au Musée des Beaux-Arts. Au départ, je voulais revoir la collection permanente de peinture, mais les salles n'étaient pas accessibles parce qu'en travaux. Étant déjà sur place, j'ai décidé de voir l'exposition consacrée à Jean Paul Gaultier. J'avais vu celle qui était consacrée à Yves Saint-Laurent juste après son décès et j'en gardais un bon souvenir. Les vêtements de grands couturiers, oeuvres d'arts font leur entrée au Musée. Voici quelques exemples...


Voici le texte qui présente l'expo:

Le Musée des beaux-arts de Montréal conçoit et réalise la première exposition internationale consacrée au célèbre couturier

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente, du 17 juin au 2 octobre 2011, La planète mode de Jean Paul Gaultier. De la rue aux étoiles, la première exposition internationale consacrée au célèbre couturier français. Gaultier débuta avec le prêt-à-porter en 1976 avant de fonder sa maison de haute couture en 1997. Surnommé « l'enfant terrible de la mode » par la presse dès ses premiers défilés dans les années 1970, Jean Paul Gaultier est incontestablement l'un des créateurs les plus importants de ces dernières décennies. Sa mode avant-gardiste a saisi très tôt les préoccupations et les enjeux d'une société multiculturelle, bousculant avec humour les codes sociologiques et esthétiques établis. Installation contemporaine plutôt que rétrospective de mode, cette exposition majeure, qui réunit quelque 140 ensembles et de nombreux documents, s'avère particulièrement innovante dans sa mise en scène théâtrale et son approche multimédia grâce aux mannequins animés par la compagnie québécoise UBU. « Je crois qu'aujourd'hui, la façon dont on s'habille est une forme d'expression artistique. Saint Laurent, par exemple, a fait du grand art. L'art réside dans la façon de composer la tenue entière. Prenez Jean Paul Gaultier, ce qu'il fait est vraiment de l'art » avait déclaré Andy Warhol (Mondo Uomo, 1984).