30 octobre, 2011

Chiharu Shiota: Memory of Books




En me promenant fondamenta Sant’Ana à Castello, entre deux expos de la biennale, mon œil est attiré par une vitrine où j’aperçois quelque chose qui me semble intéressant. La porte est fermée mais celle d’à-côté est ouverte. Je me dis que ça doit communiquer. Je rentre donc et commence ma visite. Il s’agit du pavillon de l’Iraq. Je fais le tour, mais je ne retrouve pas ce que j’avais aperçu. J’ai beau regarder, ça ne communique pas. Je retourne dehors et je vois une affiche. L’expo en question a pris fin en septembre, c’est raté. Ma déception est grande, je tente de faire quelques photos à travers la vitre sale mais ça ne rend pas. Je photographie l’affiche en me disant que je ferai des recherches sur le net à mon retour. Ce que j’ai fait aujourd’hui. L’œuvre est de Chiharu Shiota, une artiste japonaise née en 1972 et qui vit maintenant à Berlin. J’aime beaucoup ce qu’elle fait, beaucoup d’installations autour du thème de la mémoire.


Images extraites de la vidéo sur le site de Haunch of Venison

Pour aller plus loin:

6 commentaires:

  1. Le tissage, la mémoire, l'araignée symbole (référence à Louise Bourgeois?), l'envahissement, oui, ce travail est une réflexion en profondeur.
    Anne

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  2. Anne: je vais essayer d'en apprendre plus sur cette artiste, j'aime beaucoup ce que j'ai vu jusqu'à maintenant.
    à bientôt

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  3. Ce tissage qui relie la mémoire du temps qui passe et celle des récits est vraiment une magnifique idée ! Quelle belle exposition, merci pour tes images.
    Bises

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  4. Spiacente Anna-Livia avevo fatto tutto un testo in francese, ma non sono riuscito ad inviarlo. Non so cosa stia combinado Blogger.
    Scherzando ti chiedevo se non avessi sbagliato di blog perché questo poteva benissimo essere pubblicato sull'altro.
    Ottimo in ogni caso e foto una più bella dell'altra. Ciao ed alla prossima.

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  5. La même aventure m'est arrivée, fin septembre, en allant visiter le pavillon du Bengladesh.
    Votre note me permet d'éliminer mes clichés "illisibles".
    Chiharu Shiota était l'invitée de "La Maison rouge" à Paris, au printemps 2011, avec une installation très émouvante.

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  6. Beaucoup de poésie dans ces tissages, mais au début, avant de lire ton billet, je n'ai pas imaginé des tissages... J'ai vu comme des impressions de vieilles photos, des brumes impressionnistes sortant tout droit d'un conte... enfin je ne sais pas... mais c'est vraiment beau ! lol
    Merci pour la découverte de cette artiste.

    Bises

    Nath.

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